Un mois plus tard...

Northland, Maori land

Après l'achat de notre ô combien fabuleux "camper-van" (on ne cessera jamais assez de le répéter !), nous sommes directement partis dans le Northland, c'est-à-dire la péninsule qui se situe au nord d'Auckland. C'est par là que commencent donc nos aventures néo-zélandaises. Comme les anglais, c'est aussi par là que les premiers Maoris sont arrivés.

Que trouve-t-on dans ce Northland ? (au passage, même si c'est très logique, c'est quand même marrant de penser que plus on va vers le nord et plus il va faire chaud, mais bon...). La parenthèse est fermée, on y trouve donc :

• des plages immenses de sable blanc, à l'instar de Ninety Mile Beach (qui fait en fait 90 km - détail qui a son importance puisqu'en fait cette plage est battue en longueur par une autre de 100 km, mais beaucoup moins touristique celle-là, un peu plus au sud dans la région) ;

• des prairies vertes et encore des prairies vertes ;

• des moutons blancs ;

• des vaches ;
                    
                                      
  
  
  

• des dindons en liberté et des lièvres qui donnent bien envie à Sam de s'acheter un lance-pierres... ;

• beaucoup d'opossums qui finissent sous forme de crêpes sur la route (mais il paraît que ce sont des nuisibles introduits par les colons, donc c'est pas si mal en fait) ;

• certains arbres littéralement GÉANTS (et assez vieux aussi) ;

• des toilettes publiques (Ah ah ! Mystère !) ;

• mais malheureusement toujours pas de kiwis visibles pour nous, malgré les parcs régionaux et autres panneaux de bords de routes.

Donc vous l'aurez compris, à part des plages et du "farmland", il n'y a à première vue pas grand chose d'autre !

chez Liz à Kerikeri

Mais une fois orientés par quelques locaux (Liz et d'autres fêtards) sur les lieux où aller et leurs invitations acceptées, on a trouvé tout ça bien trop sympa pour ne pas partir avec un pincement au coeur. Ça a commencé par l'hospitalité de Liz et son amie Steph (rencontrées à l'origine au Viêt Nam), de sa famille et de leurs amis. Rob le pirate nous a embarqués sur son vieux voilier pour une partie de pêche fructueuse (deux snappers dont un de 3 kg et une horrible anguille) à la pleine lune, dans la hasardeuse Bay of Islands où le capitaine à la jambe de bois s'était déjà échoué. Plus quelques fêtes dans la forêt de Puketi dont l'anniversaire de Liz et un sound-system réussi. Kerikeri fût une grande étape de départ !

     Liz et son neveu Hawk ("Hookie" ?)

Entre temps nous avons fait de superbes balades à la pointe extrême nord de la Nouvelle-Zélande. Malheureusement nous n'avions virtuellement plus de pelloches à ce moment et vous ne pourrez admirer les plages à perte de vue avec vent et vagues en rafales, les prés côtoyant mangroves et paysages lunaires de dunes. Mais voici justement l'occasion rêvée de placer une de nos photos du Viêt Nam (pour que vous en voyez au moins une depuis le temps !).

Et ben les dunes du nord, c'est pareil, mais encore plus blanc, façon immaculée...

Enfin pour ce qui est des arbres géants, nous les avons trouvés dans la forêt de Waipoua, au sud-ouest du Northland et il s'agit de kauris. Les kauris existaient par centaines de milliers dans le bon vieux temps et puis voilà, pas de chance ! sont arrivés les colons avec leurs manies dévastatrice... Ce sont des arbres qui peuvent atteindre dans les 60 mètres de haut pour un tronc de 5 mètres de diamètre. Te Matua Ngahere, le seigneur de la forêt, présente des mensurations de cet ordre pour l'âge honorable de quelques 2000 ans... Les kauris fournissaient un très bon bois de construction et leur sève a été largement exportée à l'époque coloniale pour en faire des vernis, si bien qu'ils ont été proprement et sûrement décimés en quelques décennies et qu'il n'en reste presque plus à l'heure actuelle... Dommage hein ?

Comments

[charly]

Salut les Ptits kiwis;

J'ai bien reçu le message de ma Samette et ai bien compris que si je voulais qu'il ait mes messages, il fallait que je passe par ce blogounet, fort beau ma foi et me permettant de voir les photos de vos précédents voyages sans pour autant être incommodé par la présence de son sujet principal: le Sam en odorama...

Ma petite Samette, cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de te taquinouiller alors voici un petit texte à ton attention.

A PROPOS DE LA PHOTO SAM/PANNEAU KIWI:

Donc, ma théorie se confirme en voyant la photo de Sam près du panneau: Sam descend en droite ligne du kiwi. Les bizarreries de l'évolution lui ont fait poussé des sortes d'excroissances à la place des ailes qu'il a gardées environ 28 ans avant de les perdre à nouveau à l'instar de son lointain aïeul. Fait autrement surprenant, l'extrémité des ces excroissances de type pentadactyle avaient un point commun avec l'ornithorynque: un aiguillon venimeux les ornait. Mise à part la forte odeur, d'aucun (c'est une expression pourrie, comme les "qui ceci" "qui cela" chers à Anne-Sifflotte, qui veut dire "on") aurait pu croire, de loin, dans le noir, après 74 tournées de "deugueulo" (malibu - vin rouge - huile de colza - fraise tagada - vodka, [NDA]), qu'il s'agissait de doigts! Mais s'il vous griffe avec, vous verrez que, comme après la mosure d'un varan de komodo, vous développerez un scepticémie foudroyante qui vous laissera pour mort. Il vous rerouve ensuite malgré votre fuite, simplement à l'odeur de décomposition que vous dégagerez.
Par ailleurs, durant un court laps de temps lors de son évolution, le samuelus quipudus prepus kiwiforme, avait la colonne droite. La légende maori prétentd que c'est l'abus d'introduction d'objet oblongs démesurés par voie anale qui l'a ainsi dystrophié. Cependant, rappelons-le, c'est une légende. En vrai, c'est pour être au plus prêt de sa source de nourriture qu'il a ainsi évolué: droit sur ses pattes postérieures, il pouvait plus facilement têter les anus de pigeon.
Lors de la période paléontologique dite "assédique", qui a longtemps sévi chez le samuelus kiwiforme, ce dernier a réagi vivement en terme d'évolution: il a profondément enfoui ses extrémités antérieures bien au chaud, dans un endroit humide et bordé de dread locks que la bienséance m'interdit de nommer ici. A force, il les a enfouies jusqu'aux coudes pour lui donner sa forme actuelle que vous pouvez voir sur la photo. Ainsi positionné, il a du adapter son régime alimentaire. Sa souplesse légendaire ne lui permettant pas de se nourrir au sol, il a développé un bec qui lui permet de pomper (attendez la suite, coquins!)l'urine de mouton dès qu'elle forme une flaque.

Pour conclure, on peut dire que le Sam s'adapte rapidement aux différents biotopes (Cf les résurgences de son héritage pachydermique dans son bain viet-namien) bine qu'en terme de régime alimentaire, euh...comment dire?... Il vaut mieux ne pas lui parler de trop près!!!!!!!!

Vous avez le droit d'effacer ce message, mais avouez qu'il y a du vrai.

Bises, mes kiwis,

Charly