Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Nom d'un p'tit bonhomme !

5 septembre 2008

Quand on aime...

On ne compte pas !

P1000008_compressed

1700 km, 30 heures de bus non-stop, quelques doutes (on etait quand meme sur le point d'acheter un van a partir d'une photo sur internet et de quelques coups de fils), quelques biftons plus loin et nous avions enfin notre van au GPL. Il s'agit finalement d'un Toyota Hiace 1986 "POP-TOP" achete a un francais ici donc, a Cairns, "un peu plus" au nord de Brisbane. Et enfin bien contents d'etre libres comme l'air ! Nous nous retrouvons sous les Tropiques et il fait maintenant TRES chaud. C'est ambiance palmiers, cocotiers, bananiers, manguiers, papayers et plages de sable fin. MAIS aussi... crocos d'eau douce, crocos de mer (bien pires encore) et meduses mortelles ("stingers") ; sinon ce ne serait pas vraiment l'Australie !

Serpent_carQuelques jours plus tot, comme nous nous morfondions dans notre backpacker en attendant la "livraison" de notre van, nous avons eu la surprise de voir "atterrir" une voiture dans la piscine. J'etais justement en train de lire sur une des chaises-longues que l'on peut voir sur la droite de la photo. Enfin un peu d'action ! Le fin mot de l'histoire : a voir ici.

Ah oui ! J'allais oublier les petites anecdotes de voyage : juste la veille de notre depart en bus pour Cairns, j'ai perdu mon appareil photo. Pas de chance ! Et la veille de cette triste perte, je m'etais aussi fait voler dans notre fameux backpacker Cloud 9 mon "tout nouveau" telephone portable (achete d'occaz' heureusement). Le pire c'est que le lendemain, en essayant de l'appeler, on a quand meme reussi a parler au mec qui me l'a pique. Ensuite, il a ete assez intelligent pour l'eteindre et comme nous n'avions pas ete assez intelligent pour le proteger avec un code pin, il a pu utiliser tranquillement les 30 dollars de communication que nous avions dessus. Ah la la ! Que d'aventures quand meme !

P1000009_compressed

Publicité
Publicité
22 août 2008

Down under

Australia_map

Oui, apres l'ascension du septieme ciel, la on est vraiment tombes "down under" ; au figure : en Australie, mais au propre : aux antipodes du cloud 9 ! Donc il n'y aura pas de photos de notre superbe van VW : la "bab attitude" n'ayant pas voulu de nous. Et on va peut-etre se mettre a manquer de confiture de fraises par-dessus le marche...

En clair, on attendait que notre van soit pret depuis 2 semaines : le vendeur devait en effet obtenir des certificats concernant le systeme GPL. Il n'a finalement pas pu les obtenir, ne veut pas engager les depenses pour resoudre le probleme, est un gros malhonnete et pour le meme prix, ne veut meme pas nous le vendre en essence uniquement (parce que forcement, vu qu'on avait deja paye la moitie, on se disait qu'il etait deja un peu a nous, ce van). Bref la grosse deception, voire meme le desespoir de devoir se remettre en quete d'un autre van.

IMG_0418En ce qui concerne la confiture, notre activite si lucrative de VRP "es fraises" s'est elle-aussi soudainement arretee, la migration du fruit rouge si precieux ayant commencee vers le sud (photo du depart ci-contre). Et nous avions en tete de suivre le mouvement, road-tripant dans notre van flamboyant, ce qui evidemment n'est plus d'actualite. Notre boss et son equipe arrivent ce week-end a Sydney et poursuivent ensuite leur route en vendant des fraises a "tire la rigaud" (ah ! ces douces expressions francaises !) vers Melbourne puis Adelaide. Donc plus notre depart de Brisbane est retarde, et plus il nous sera difficile de les rattraper et moins nous taterons du chemin en route... Et pour vous eclairer sur le sujet, ces fameuses fraises, on les vendait non pas chez les particuliers, mais dans tous les magasins et bureaux + au passants. Le truc absolument impensable en France ! Ca me fait juste penser aux Roumains qui essayent de vendre des fleurs dans les restos. Comme quoi l'expression paternelle selon laquelle "on est toujours le Roumain d'un autre" est bien verifiee (surtout quand on voit les conditions dans lesquelles on voyage, cf. photos)... Et sur les 6$ de chaque barquette vendue, on recuperait 2,30$. Ce qui fait qu'on arrivait facilement a se faire plus de 100 euros chacun par jour. Et en "travaillant" les week-ends dans les parcs et sur la plage, ce n'etait pas l'activite la plus desagreable du monde (suffisait juste de ne pas se faire pincer par les mecs de la prefecture)... Entre parentheses pour l'instant donc.

Down under a suivre...

17 août 2008

Cloud 9

Et autres histoires de strawberries...

IMG_0389
Vue de "Brissie"

"To be on cloud 9", c'est etre sur un nuage, etre euphorique, voire meme au septieme ciel ! Et ben c'est le nom de notre auberge de jeunesse ici a Brisbane et c'est bien un peu notre etat d'esprit depuis que nous sommes arrives la (et que la pluie s'est definitivement arretee). Et on a bien des raisons de l'etre :
1. C'est l'hiver ici, mais en fait c'est plutot l'ete pour nous (la seule difference est la temperature la nuit, plutot bien fraiche) ;
2. on est en train d'acheter un super camping-car de presque babs : un Volkswagen, mais pas kombi, la generation d'au-dessus, c'est-a-dire un "Transporter Caravelle". Et alors la le truc, c'est qu'en plus des plaques de cuisson qui fonctionnent au gaz, et ben c'est tout le van lui-meme qui va rouler au gaz !!! C'est un GPL (c'est Caro qui va etre contente...) et donc moi qui m'inquietais au cas ou on fasse le tour de l'Australie en camion du point de vue pollution atmospherique, je suis rassuree (notre compte en banque aussi au passage !) ;
3. on vend des fraises au porte-a-porte pour un tare en attendant et c'est vraiment TERRIBLE !

IMG_0409 Strawberry_selling
Maintenant on sait comment ca fait de voyager comme des clandestins a l'arriere d'un camion...

IMG_0413
Et voila ce qui arrive quand on mange trop de fraises... Cancer de la langue !

Voila, c'etait un peu rapide mais je donnerai plus de details tres prochainement avec les photos de notre (hopefuly) super van !

28 juillet 2008

The endless summer restarted

IMG_0291C'est vrai que ces derniers temps en Nouvelle-Zelande, on ne pouvait plus vraiment parler de l'ete sans fin ; au contraire l'hiver sans fin etait plus approprie. C'est pourquoi nous avons fait nos bagages et sommes partis. Enfin dans la pratique, ca a ete un peu plus complique : il a d'abord fallu attendre le nouveau passeport de Sam suite a sa perte, puis revendre notre camping-car, ce qui n'est pas des plus faciles au milieu de l'hiver... Mais une fois debarasses de celui-ci (snif ! quand meme), en moins d'une semaine nous etions dans l'avion pour les plages ensoleillees...
Australie nous voici !!!!

Nous avons atteri a Brisbane (au centre de la cote est) pour profiter du soleil. En debarquant de l'avion : pluie et temperature n'ayant rien a envier a celle d'Auckland. On dira que ce n'est pas de chance quand on sait qu'il y a en moyenne 300 jours de soleil par an a "Brissie" et que les temperatures hivernales sont en moyennes plus elevees qu'aux Bahamas (???). Mais en attendant le retour du beau temps, comme chez les kiwis, nous nous sommes remis en quete d'un camping-car-maison. Ensuite, on sait pas trop... Travailler, voyager, faire le tour de l'Australie histoire de polluer a mort et de depenser tout l'argent qu'on aura plus en essence ? (mais pour vous donner un ordre d'idee, avec la recente hausse des prix, 1 litre d'essence en NZ coutait environ 1 euro ; ici, c'est dans les 90 centimes. Ouf, on peut y aller alors !).

Bon et puis, comme pour tout grand changement (d'annee, de president...), je prends des bonnes resolutions et m'engage solennellement, au lieu de mettre ce blog a jour tous les 6 mois, a donner des nouvelles disons... tous les 6 jours a toutes les 6 semaines (comme ca je me mouille pas trop...). Et en attendant les premieres photos d'Australie (avec des images sous la pluie, pas moyen de faire des envieux !), voici des photos de mai dernier (donc assez recentes a l'echelle Anne-Sophique des temps...), dans le centre geothermique de kiwiland : Rotorua au centre de l'Ile du Nord (voir ici pour plus de photos en couleurs).

IMG_0241

Kerozene_Creek
Sam qui se baigne dans une riviere d'eau chaude au doux nom evocateur de "Kerozene Creek". Moi j'y suis pas allee...

26 février 2008

Queenstown

Merry Christmas, Happy New Year !

Ben oui, c'est comme ça que j'avais eu l'intention d'intituler ce message il y a déjà quelques temps de cela... Hum hum... Désolée les amis... Alors maintenant, je suppose que ce serait mieux de commencer comme ça :

Nouvelle-Zélande, Île du Sud, Queenstown, 3 mois plus tard...

ou euh

Veuillez patienter s'il vous plaît ?


Prologue

Mais tout ça, la faute à qui ? (oui, parce que ça ne peut pas être de ma faute, vous vous en doutez bien, alors il faut démasquer le coupable !). Au temps évidemment ! Il passe très vite le temps. Et malgré ce que vous pourriez être tentés de croire, ce n'est pas vraiment parce qu'on s'amuse comme des petits fous, et non ! C'est qu'il faut penser à gagner sa croûte des fois ! Et donc passer à l'action malheureusement... L'autre fautif aussi, c'est cette sal***rie d'informatique qui plante toujours au mauvais moment après un long acharnement à l'écriture et la mise en page (sans sauvegarde, cela va s'en dire...). Ce qui m'avait un peu refroidie d'internet pendant un moment... Et ce matin, enfin ! je m'y remets. Je raconte ma vie pendant 2 heures en face de cet écran pourri et puis j'avais presque fini (c'est que c'est long, hein) et là, PAF ! VLAM ! Rebelotte : coupure de courant cette fois ! (véridique).  Un peu dégoûtée quoi (le mot est faible) ! Mais enfin, n'écoutant que mon courage et mon sang-froid, je m'y remets derechef cet après-midi tout en me disant que c'est clairement maintenant ou jamais !

Donc que s'est-il passe aux antipodes pendant ces 3 mois laborieux ? Et ben d'abord, information d'intérêt capital : Sam est encore plus poilu qu'avant (je regarde les photos des messages précédents) et moi aussi par la même occasion ! Hi hi hi ! Nous en étions donc restés à l'Île du Nord et avions décidé de rusher vers celle du Sud et Queenstown en particulier pour son attrait en terme d'emplois... Nous sommes donc arrivés là le 25 novembre, justement pour fêter les 29 ans de Sam.

Pano_Queenstown_Hill2


Synthèse
(exercice qui a toujours était mon fort, n'est ce pas...)

La ville d'abord.
Disons que Queenstown présente pour le moins quelques similitudes avec Grenoble (comme ça, on n'est pas perdus) + quand même une grosse différence... D'abord, autour de Queenstown, il y a des montagnes. Jolies en plus. Mais moins touffues que les nôtres, elles sont plutôt couvertes d'herbe : de tussock plus exactement. C'est très chiant pour marcher dessus, le tussock ; ça fait en fait un peu comme un champs rempli de ballons de basket-ball. Avec en plus les herbes glissantes de la pampa, pour un double effet casse-gueule. Mais cette fois, pas trop de moutons et autres bovidés tachetés. Avec aussi quelques stations de ski autour (mais c'est pas pour tout de suite et puis, sont pas gigantesques non plus : 3 télésièges
à tout casser ?). Ensuite à Queenstown, il y a la "Gondola", même mieux : la "Skyline Gondola". Traduit, ça donne plus simplement : des bulles. Et oui, comme à Grenoble ! Pour monter sur la colline qui surplombe la ville et apprécier la vue d'en haut. Par contre à Queenstown, il n'y a pas l'Isère. Mais il y a bien bien mieux en revanche : un immense lac au pied de la ville, c'est ça la différence, le lac Wakatipu :

Queenstown__the_Remarkables___Lake_Wakatipu

Le lac avec Queenstown en bas  et les "Remarkables" en face
(depuis le Ben Lomond, 1750 m, au nord de la ville)

Vue_sur_Queenstown

Par contre Queenstown, c'est beaucoup plus petit que Grenoble (même pas 10 000 habitants). Il n'y a pas d'université mais à la place il y a bien pire : des hordes de touristes en manque de sensations fortes. Et bien ils ne sont vraiment pas déçus, car ici, on a définitivement pensé à eux : bungy jump (le saut à l'élastique, inventé et commercialisé world wide ici même en 1988), jetboating (du jetski de groupe ou il faut lever les mains tous en même temps et faire coucou à la caméra), rafting et autres descentes de rivières par tous les moyens qui soient, vols en avion, en hélico, parapente, chute libre... Tous ces trucs bon marché quoi ! La population est plutôt folklorique : très peu de kiwis mais ça ne manque pas de tous les membres du Commonwealth littéralement et constamment assoiffés de bière (ce qui n'est pas très étonnant de leur part...).

D
ès notre arrivée, nous nous sommes mis en quête de boulot et 2 ou 3 jours plus tard, c'était reparti pour la vie active. Un peu trop facile... Sam travaille donc depuis 3 mois dans une des stations de ski sur le montage de structures métalliques. C'est cool mais il commence à 6h45 le matin. Mais au moins, il aime beaucoup ce qu'il fait et il apprend plein de trucs, c'est déjà ça !

Quant à moi, j'ai trouvé le job de mes rêves : "kitchen hand", ce qui consiste simplement à laver la vaisselle dans 2 restaurants tenus par le même proprio. Comment dire... Un job pas des plus gratifiants et plutôt très très pénible. Avec des chefs pressés qui balancent leurs casseroles sales dans l'évier, tel le joueur de basket avec le panier (sauf que là, c'est pas vraiment Michael Jordan...). Dans ce genre de boulot, c'est pas le Commonwealth qu'on retrouve, mais plutôt l'Amérique du Sud. Mes "collègues" plongeurs (que des mecs, j'ai très bien compris pourquoi maintenant...) étaient soit brésiliens, soit argentins. Parfois, quand j'avais de la chance, on me donnait 15 kg de patates à éplucher ou encore mieux : des poissons à écailler, l'horreur ! (n'est-ce pas Romain ?). Et ne parlons pas des kilos de moules à ébarber. J'ai fait ça jusqu'à 13 heures par jour. Et après, pas la peine de préciser qu'on a pas de mal à s'endormir. Par contre, plus besoin de manucure mais plutôt d'un bon massage (maintenant j'ai des bras de camionneur aussi...). Malheureusement, à l'heure où je rentre, ça fait déjà un moment que Sam est dans les bras de Morphée. Parce que c'est pas parce que les kiwis commencent à 6h du mat', qu'ils s'arrêtent à l'heure du goûter non plus. Construction/cuisine, même combat : ils travaillent aussi dans les 12h par jour. Mais ça tombe bien puisqu'on était venu ici justement pour gagner quelque pécule. Sam est pas trop mal payé (par rapport aux standards de l'intérim du pays). Moi c'est même pas la peine d'en parler : autant dire que je travaille pour me payer des bonbecs (mais y a pas de malabars ni de carambars ici, dommage), alors plutôt pour des clopinettes...

Mais je parle au passé car la situation a quand même un peu évolué depuis. A force de servitude silencieuse et forcenée, j'ai enfin pu passé au niveau supérieur. Maintenant, dans un des deux restaurants, qui propose des produits de la mer, je prépare les salades à l'assiette pendant le service (ça c'est le soir). Je participe à l'élaboration d'autres plats aussi, ce qui consiste principalement à réchauffer des portions de purée au micro-ondes... Mais j'adore vraiment. C'est du real-time et quand il y a trop de commandes en même temps et que ça devient la panique, c'est terrible (dans le sens où le temps se met a passer très très vite, qu'on fini toujours par y arriver et qu'après on est vidé mais content quand même). D'autant plus que je me marre bien avec les deux cuisiniers irlandais et anglais (sauf dimanche après la défaite des français à domicile bien sûr...). Dans l'autre restaurant, ça a pris plus de temps (ils rigolent moins les gars) mais j'ai fini par pouvoir aider aux "preps", c'est-à-dire à toutes les préparations dont ils ont besoin le soir pour confectionner les plats. C'est un restaurant gastronomique, un peu style la Corne d'Or à Corenc (jetez un coup d'oeil sur le site : http://www.wai.net.nz/) et j'ai vraiment appris beaucoup de choses là-bas. Ils font des trucs de fou avec des produits importés de partout (même du chocolat Valrhona comme à la maison à Noël). Tous les matins, nous préparons 3 sortes de pain différentes et les roulons en portions individuelles. On fait aussi la pasta fresca ! Et j'ai donc appris à faire la pâte des pâtes et à confectionner des tortellinis. J'ai pas mal travaillé avec Marc, le chef pâtissier et j'ai adoré évidemment. Glaces et sorbets maison, mousse de pommes au caramel, gelées à l'aloé vera ou au Vincotta (une sorte de vinaigre balsamique plus doux), "air" au chocolat amer, etc. Bref, un festival de saveurs folles auxquelles j'ai du goûter, re-goûter, re-re-goûter... Bref passons. Mais tout ça est bientôt de l'histoire ancienne car j'ai travaillé dans ce restaurant pour la dernière fois dimanche dernier et je termine mes salades dans 2 semaines. Idem pour Sam avec son boulot. Et oui ! C'est deja le temps pour nous de quitter Queenstown et de reprendre le large un petit moment.

Et puis c'est très beau de vivre en camion, mais en ville, c'est moins top. Au début, nous étions pourchassés par les gars de la ville puisqu'il est bien évidemment interdit de camper en ville et qu'on tentait quand même. Alors on a dû trouver une cachette hors de la ville et là, on a enfin pu être peinards. On a même un copain romanichel, comme nous, un Tchèque. Mais le problème c'est qu'entre Sam qui commence à 6h45 du mat' et moi qui finis après 23h, il faut se lever ensemble puisque notre maison est aussi notre voiture et après le boulot, Sam est obligé de m'attendre pour repartir se cacher pour la nuit... Pas facile ! Vient aussi le délicat problème de la douche. Heureusement c'est là qu'intervient la magie du lac Wakatipu à 12 °C : en fait, bien mieux qu'une douche, il lave et en même temps vous donne une bonne claque pour vous réveiller de bon matin. Et puis, c'est si agréable de pouvoir batifoler au milieu des coin-coins (aussi nombreux ici que les moutons dans le reste du pays) !

A_la_douche_matinale Vue_de_la_maison__lac_Wakatipu

Voici la salle de bain et la vue depuis la fenêtre de la chambre...
(toujours les Remarkables en face)


Publicité
Publicité
17 novembre 2007

Avant l'Île du Sud

Hello tout le monde ! Ça y est : nous avons débarqué sur l’Île du Sud (déjà !). Et oui, nous avons finalement décidé de nous « hâter » un peu afin d’arriver à Queenstown (encore plus au sud) avant les hordes de touristes en vacances afin de s’y faire embaucher. Apparemment, dans cette ville uniquement dévouée au tourisme de masse, et où d’ailleurs est né le saut à l’élastique il y a quelques années, le nombre de restaurants et d’hôtels en manque d’esclaves ne fait pas défaut et c’est parfait ainsi. Et cerise sur le gâteau : il paraît que la région est vraiment très belle.

Enfin bon, on y est pas encore et nous nous apprêtons tout d’abord à une rando de 2 jours dans un parc très beau en bord de mer au Nord de l’Île du Sud : Abel Tasman National Park. En attendant les photos, voici une revue de notre passage à Rotorua (au milieu de l’Île du Nord), ville de thermalisme et de volcans, de fumerolles qui surgissent au beau milieu des champs et de bains de boue bouillonnante (ici)… Nous avons également effectué une superbe rando au milieu des volcans du Tongariro National Park, un peu plus au sud (). Vraiment génial ! Puis une semaine de quête de vagues infructueuse au sud-ouest de l’île où nous avons contourné un autre magnifique volcan, digne du Mont Fuji au Japon : le Mont Egmont ou Taranaki en maori (je sais plus ce que ça signifie d’ailleurs), vu ici depuis la plage.

687_8770

3 novembre 2007

Un mois plus tard...

Northland, Maori land

Après l'achat de notre ô combien fabuleux "camper-van" (on ne cessera jamais assez de le répéter !), nous sommes directement partis dans le Northland, c'est-à-dire la péninsule qui se situe au nord d'Auckland. C'est par là que commencent donc nos aventures néo-zélandaises. Comme les anglais, c'est aussi par là que les premiers Maoris sont arrivés.

Que trouve-t-on dans ce Northland ? (au passage, même si c'est très logique, c'est quand même marrant de penser que plus on va vers le nord et plus il va faire chaud, mais bon...). La parenthèse est fermée, on y trouve donc :

  • Tawharanui_Regional_Park1des plages immenses de sable blanc, à l'instar de Ninety Mile Beach (qui fait en fait 90 km - détail qui a son importance puisqu'en fait cette plage est battue en longueur par une autre de 100 km, mais beaucoup moins touristique celle-là, un peu plus au sud dans la région) ;

  • des prairies vertes et encore des prairies vertes ;

  • des moutons blancs ;

  • des vaches ;
                      
                                        

    Opononi__1_

  • Matai_Bay___Karikari_peninsula__3_des dindons en liberté et des lièvres qui donnent bien envie à Sam de s'acheter un lance-pierres... ;

  • beaucoup d'opossums qui finissent sous forme de crêpes sur la route (mais il paraît que ce sont des nuisibles introduits par les colons, donc c'est pas si mal en fait) ;

  • certains arbres littéralement GÉANTS (et assez vieux aussi) ;

  • des toilettes publiques (Ah ah ! Mystère !) ;

  • mais malheureusement toujours pas de kiwis visibles pour nous, malgré les parcs régionaux et autres panneaux de bords de routes.

Donc vous l'aurez compris, à part des plages et du "farmland", il n'y a à première vue pas grand chose d'autre !


liz__house_and_van chez Liz à Kerikeri

Liz___Hawk

                                                               

Mais une fois orientés par quelques locaux (Liz et d'autres fêtards) sur les lieux où aller et leurs invitations acceptées, on a trouvé tout ça bien trop sympa pour ne pas partir avec un pincement au coeur. Ça a commencé par l'hospitalité de Liz et son amie Steph (rencontrées à l'origine au Viêt Nam), de sa famille et de leurs amis. Rob le pirate nous a embarqués sur son vieux voilier pour une partie de pêche fructueuse (deux snappers dont un de 3 kg et une horrible anguille) à la pleine lune, dans la hasardeuse Bay of Islands où le capitaine à la jambe de bois s'était déjà échoué. Plus quelques fêtes dans la forêt de Puketi dont l'anniversaire de Liz et un sound-system réussi. Kerikeri fût une grande étape de départ !

                                                                                                         

     Liz et son neveu Hawk ("Hookie" ?)

   

Entre temps nous avons fait de superbes balades à la pointe extrême nord de la Nouvelle-Zélande. Malheureusement nous n'avions virtuellement plus de pelloches à ce moment et vous ne pourrez admirer les plages à perte de vue avec vent et vagues en rafales, les prés côtoyant mangroves et paysages lunaires de dunes. Mais voici justement l'occasion rêvée de placer une de nos photos du Viêt Nam (pour que vous en voyez au moins une depuis le temps !).

Viet_Nam

Et ben les dunes du nord, c'est pareil, mais encore plus blanc, façon immaculée...

   

Kauri_tree___Yakas_trackEnfin pour ce qui est des arbres géants, nous les avons trouvés dans la forêt de Waipoua, au sud-ouest du Northland et il s'agit de kauris. Les kauris existaient par centaines de milliers dans le bon vieux temps et puis voilà, pas de chance ! sont arrivés les colons avec leurs manies dévastatrice... Ce sont des arbres qui peuvent atteindre dans les 60 mètres de haut pour un tronc de 5 mètres de diamètre. Te Matua Ngahere, le seigneur de la forêt, présente des mensurations de cet ordre pour l'âge honorable de quelques 2000 ans... Les kauris fournissaient un très bon bois de construction et leur sève a été largement exportée à l'époque coloniale pour en faire des vernis, si bien qu'ils ont été proprement et sûrement décimés en quelques décennies et qu'il n'en reste presque plus à l'heure actuelle... Dommage hein ?

2 novembre 2007

Hundertwasser

Allons à la toilette chez Hundertwasser...

                                    

Quand Anne-Sophie m'a demandé de faire un détour de 13 km pour aller visiter les toilettes d'un éco-architecte autrichien au nom imprononçable de Friedensreich Hundertwasser, je me suis surpris à ne pas faire cette moue propre à moi-même lorsque je suis freiné dans mon élan ; j'ai appuyé sur le champignon !

-"encore 13 bornes...gnnn". Arrivés dans cette ancienne ville minière nommée Kawakawa, plus le temps de se demander si ce lieu n'est pas seulement une pièce de musée réservée aux paparazzi, ni de faire des politesses à ces derniers qui zooment entassés dans chacune des cellules intimes : "Dégagez !". Enfin je suis dedans, seul. Et là, j'ouvre grand les yeux sur ce lieu magnifique propre et reposant : cet homme savait même donner du vrai bon goût à des toilettes, pas comme ce Porta-Potti, inventeur des tinettes (oui oui ! des tinettes !) chimiques de salon du même nom (pour comprendre, c'est par là)... Je me sens à mon tour paparazzo !

                              

Pour la petite histoire, ce grand homme vécu près de Kawakawa, dans une maison isolée sans électricité, de 1975 à 2000, année de sa mort. Tombés sous le charme de l'esthète, nous visitons aussi la petite échoppe qui lui rend hommage... Il en a coûté du courage à Anne-Sophie pour reposer 40 des 50 reproductions qu'elle s'apprêtait à acheter et à moi, de la jugeote pour me dire que je pourrais acheter tous ces gros bouquins (pleins d'images) en français au pays. Tout ça pour dire que dans ce Northland vert, moucheté de moutons touffus et de vaches paissant naïvement, il faut vraiment avoir un bon alibi pour ne pas aller dévorer des yeux cette explosion de couleurs, de formes et de textures créées par le hippie Hundertwasser.
Visite en images...

682_8239_tronqu_e 682_8241
682_8242 682_8246
682_8252 682_8240

2 novembre 2007

Arrivée à Auckland

Hello les amis ! Enfin des nouvelles de vos deux explorateurs antipodesques !

Nous sommes donc bien arrivés à Auckland, il y a déjà un mois de cela, en ce 2 octobre 2007 frileux. Jusque là, pas de problème avec le sur-poids en chaussettes et autres sous-vêtements indispensables d'Anne-Sophie à l'enregistrement des bagages. Malheureusement, pas non plus de volontariat possible au sur-booking, Singapor Airline déclarant ne pas surbooker. Ils furent pourtant immédiatement intéressés par cette proposition mais ne purent y donner suite, ne trouvant ni navire, ni avion adéquat à notre connexion entre Singapour et Auckland. Dommage, c'eut été sympathique en termes financiers...

Auckland


A Auckland, nous avons redécouvert un système de transport en commun à l'indienne, à prix "very-cheap-my-friend". Ce dernier nommé ici shuttle est une vanette équipée d'une remorque à bagages attendant le sur-poids de passagers pour partir vers une multitude de destinations et déposer tout ce monde chacun à son palier. Pour notre part, nous atterrîmes dans une auberge de jeunesse (en dortoir off course) à l'ombre de la fameuse "Sky Tower", la Tour Eiffel locale.

1er_ptit_dej_2Nous nous mîmes dès l'aube suivante en quête du camion de nos rêves, notre maison pour l'année à venir... mais quand même pas avant d'engloutir un petit-déjeuner des plus anglois-saxons. Agacés par l'odeur de poulet pané-laqué à la chaussette bien mûre qui avait du mal à planer dans ce "dorm" aux lits superposés freinant toute intimité, désirant aussi nous cuisinailler quelques plats bien du pays et enfin requérant d'un moyen de transport plus adapté dans la jungle suburbienne d'Auckland à la recherche de notre prétendant, nous avons finalement décidé de louer un petit van aménagé. Le voilà :

682_8207


Et là, après une semaine acharnée de castings et quelques enthousiasteries prématurées et mégalomanes très samuellesques, c'est la révélation ! Ce sera ce magnifique Ford Econovan, deux fois moins cher que toutes nos trouvailles précédentes et faisant montre de tous les conforts possibles, qui sera l'élu de nos coeurs. J'avais bien dit qu'il me faudrait au minimum une douche et un chiotte, mais bien sûr la réalité est toute autre... Pas de douche mais l'eau chaude (c'est dèja un début, et puis Sam en bricole déjà une) et un "Porta-Potti" en guise de chiotte, c'est-à-dire LA poubelle chimique transportable au beau milieu du salon... Mais, pour contrebalancer cette déconfiture, notre fabuleux van comprend : un mixer, un sèche-linge portable qui souffle de la vapeur, un four à micro-ondes, un grille-pain, un grill ainsi qu'une bouilloire électriques ! Le tout fonctionnant évidemment sur le 240 V, autant dire inutile... Mais ça, c'est rien d'grave, on est bien dedans et on l'aime bien notre maison de pour un an !

682_8220682_8234
682_8224

Et pour consoler Anne-Sophie d'avoir raté l'ouverture du sacro-saint Ikea-SMH, on est allé faire quelques grosses emplettes au super supermarché "the warehouse" du coin où nous avons consolidé le stock de gadgets utiles à notre confort...
Alors c'est parti pour l'aventure !!!

2 novembre 2007

Nouvelle-Zélande

Aotearoa où "la terre du long nuage blanc" (en Maori)

Petite carte d'identité rapide

Carte_NZ

Population : 4,1 millions de kiwis dont environ 15 % d'origine Maori, pour 39,3 millions de moutons quand même !

le drapeau Maori

Maori_flag

Superficie : 270 000 km² de terres (environ la moitié de la France) qui s'étendent sur plus de 1 600 km de long. Elle est composée de 2 îles principales situées entre 34° et 47° de latitude Sud (à peu près comme l'Italie dans notre hémisphère) et 166° et 178° de longitude Est.

Capitale : Depuis l'arrivée des colons, la capitale était Russel (au nord d'Auckland, un petit millier d'habitants maintenant), puis ce fut au tour d'Auckland de 1840 à 1865. Depuis, il s'agit de Wellington pour sa situation géographique plus centrale, toujours sur l'île du Nord.

Auckland est la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande avec 1,2 millions d'habitants, soit près d'1/4 de la population totale des 2 îles. Viennent ensuite Christchurch (344 000 habitants, île du Sud) et Wellington (164 000 habitants).

Point culminant : Mont Cook ou Aoraki en Maori ("celui qui perce les nuages") avec 3 755 m d'altitude.

Devise : le dollar kiwi (= 0,56 euros)

Kiwi_zoneSymboles :
- le kiwi (l'oiseau cette fois, encore au stade de mythe pour nous...)

- la fougère argentée (sur le maillot des All Blacks par exemple)

NZ_silver_fern

- et la constellation de la Croix du Sud (puisqu'ils n'ont pas de Grande Ourse) qui orne aussi leur drapeau.

NZ_flag

La suite à venir au gré de nos lectures et découvertes futures...

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité